Qui n’a pas lu Ecoute battre mon coeur ?

Voici une chronique récente qui peut-être vous en donnera l’envie :

« Un roman bouleversant où au détour d’une page vous vous rendrez compte que votre cœur s’est emballé et qu’il faut aller au bout de la lecture … »

Chronique complète sur Les Sandales d’Empédocle (librairie jeunesse, le blog)

Si vous aimez la musique passionnément, la liberté évidemment et l’amour intensément, ce roman est fait pour vous !

2014 > Prix du Festival Livres & Musiques de Deauville

Chronique Jeunesse éternelle

« Si l’intrigue n’est pas révolutionnaire et que l’on devine facilement les grandes lignes, on est toutefois intrigué par le comment de l’histoire. De plus, Nathalie le Gendre a créé des personnages plutôt attachants, qu’on a envie de suivre jusqu’au bout. On veut savoir ce qui leur arrive ou ce qui leur est arrivé. »

Chronique complète sur Lou Lit Là

Chronique Jeunesse éternelle

Une belle histoire qui fait réfléchir sans que l’on sans rende vraiment compte, qui nous fait nous remettre en question sur ce que l’on souhaite vraiment. Plus précisément sur le fait de vieillir (ou pas). Quand notre société propose crèmes diverses et chirurgies variées, une entreprise de ce roman a découvert LA solution à tout ça, mais est-ce vraiment la bonne ? À quel prix peut-on avoir envie de rester jeune ? Est-ce que ça vaut vraiment le coup ? 

Chronique complète sur La vie des livres

Derniers mots avant la fin…

Chères lectrices, Chers lecteurs,

J’entends souvent des personnes dire que le cancer est la maladie la plus horrible qu’il soit, que tant qu’on ne s’est pas battu contre, on ne vaut rien. Si, si, je vous assure.

De quel droit culpabiliser les « chanceux » ?

Le cancer provoque tant de dégâts sur le malade, mais aussi dans le regard et le cœur de ceux qui le vivent de l’extérieur, c’est vrai. Mais pourquoi dénigrer une maladie pour une autre ? Par ego ? Pourquoi cracher sur l’autre ? Par bêtise ?

Attention, je ne parle pas d’affections « bénignes ».

Ici, j’évoque des maladies congénitales ou acquises qui apportent souffrances chroniques (physiques comme psychiques), de ces maladies incurables ou presque (le cancer en fait partie), de celles qui provoquent une telle déchéance que tous nos repères sont ébranlés, de celles qui atteignent la dignité humaine en profondeur. De celles, qui dans la rue, effraient. Vous savez, lorsque vous voyez une personne sans cheveux à cause des « traitements » toxiques ou dans un fauteuil roulant (ou autre !) et que vous vous dites : pourvu que cela ne m’arrive pas ! Vous vous éloignez un peu, on ne sait jamais, cela peut être contagieux, les épreuves de la vie.

Peu importe la maladie qui vous ronge et vous déforme, ne vous laissez pas pourrir par des jugements et des regards haineux. C’est de l’énergie en moins pour continuer d’avancer. Nous sommes tous sur le même bateau, à nous battre, à pleurer pour notre entourage qui vit ces épreuves malgré lui tout en trouvant l’énergie de leur sourire et de les remercier d’être à nos côtés, à vivre différemment, à comprendre parfois le vrai sens de notre passage ici-bas.

Il faut du courage, de l’amour et de la force pour quiconque vit de terribles épreuves, mais surtout pas de venin.

N’est-ce pas elles qui font de nous des êtres humains compatissants, prêts à tendre la main pour aider nos compagnons de souffrance ? OK, pas tout le monde, mais une majorité, soyons honnêtes.

Sur ce dernier coup d’gueule de l’année,

Je vous souhaite de belles fêtes de fin d’année, des lectures magiques et la paix au fond de vous,

À bientôt, ici ou ailleurs…

Nouvelle chronique pour Jeunesse éternelle

Merci à LoupAlunettes,

« Jeunesse éternelle » est un roman SF déroutant, il est à gagé que les lecteurs n’auront pas déja eu affaire à des personnages tels que Léna et Shanel.
Leurs problèmes mnésiques, liés fortement à la mémoire, n’en font pas des archétypes d’héroïnes d’aventures si ce n’est celles de leurs propres aventures.
Nathalie le Gendre nous fait nager en eaux troubles et il faudra accepter d’avancer sur des terrains ou la vérité est toute relative, fragmentée.
Deux histoires qui se découvrent en parallèle et que l’on espère voir se croiser pour donner du sens à tout cela. Et ça sera le cas.
Léna a 16 ans, elle souffre de problèmes de mémoire, son comportement est très surveillé car elle peut entrer dans des certains accès de violence. Nous savons qu’elle est soignée au Centre des Aigles bleus et que son état est très critique. Étaine, une femme dont on ne connait pas les connexions intimes avec Léna, la visite et lui laisse un manuscrit écrit par sa sa propre soeur aînée Shanel,
comme si certains éléments inclus dans les textes pouvaient la tirer d’une ignorance salvatrice décisive.
La démarche du personnage est déroutante compte tenu de la facilité pour Léna à oublier ce qu’elle a fait la veille. Elle consigne sur des carnets, sur des post-it, pour ne pas oublier dans la minute.
Léna lira quelques passages, cédant la place de ses chapitres à Shanel, une femme d’une quarantaine d’années, romancière et victime du même mal.
Nous découvrons sa forte volonté de femme à refaire sa vie et à aller de l’avant. Elle se prêtera comme cobaye à une société, »Jeunesse éternelle« , qui offre une possibilité de combattre les affres du temps.
Shanel livrera au livre ses bons moments de vitalité retrouvés puis sa descente terrible et l’envers du décor.
Léna se montre plus incontrôlable et sauvage que Shanel, mais les deux vont se trouver condamner, la mémoire fortement dégradée, à un point ou nous nous demandons si Léna n’a pas été un autre cobaye de « Jeunesse éternelle« .
Nous savons peu de choses sur Léna et presque tout sur Shanel, les spéculations iront bon train.
Nous nous demandons également à quel point le récit de Shanel est fiable puisqu’elle travaillait sur un manuscrit de réalité fiction qui reprenait son expérience( clause de confidentialité pour l’expérience oblige). Est-ce ce que Léna a entre les mains?
Ces problèmes de mémoire rendent-ils fiables les faits relatés ou est-ce une pure fiction raisonnée?
« Jeunesse éternelle » est un récit fiction percutant, intimement dérangeant, sur les maladies comme l’Alzheimer, c’est émouvant dans la description d’un état de dégradation subi qui attaque aussi la dignité d’un individu.
L’aspect fantastique est une ironie fatale et supplémentaire qui finalement précipite accidentellement à fond de train au lieu de préserver.
La vie amoureuse de Shanel avec son jeune amérindien démontre que la chose se situait ailleurs que sur l’âge mais il est trop tard. Jouer avec la nature a été le vrai couperet.
Les lecteurs ne sauront à quoi s’attendre au début et devront accepter le flou comme partie intégrante de l’aventure. Les éléments et la mémoire se reconstitueront au fur et à mesure et la fin réservera même un secret sorti de la confusion grandissante.
C’est un élément qui rendra moins amer la fin et, comme le dit un personnage, fera du positif avec du négatif. Léna fera un vrai pied de nez à la maladie.
C’est un roman à réserver aux grands ados, les adultes ou les ados cinéphiles auront peut être en tête ( désolé du jeu de mots) le film « Se souvenir des belles choses » de Zabou Breitman.
À découvrir! »

Une très longue chronique pour Jeunesse éternelle qui mérite une publication intégrale !

Merci à Mila d’avoir si finement analysé ce roman.

« Ce roman m’a attirée dès le début par son originalité. L’histoire m’a tout de suite paru passionnante et croyez moi, elle l’est. Au début je n’étais pas tout à fait dedans mais j’ai très vite été séduite par la plume de Nathalie Le Gendre et son récit captivant. Je ne veux surtout pas trop vous en révéler à propos de ce livre car il m’a énormément surprise et je veux que cela en soit de même pour vous. C’est une histoire très mystérieuse qui nous fait mener une enquête haletante au suspens impressionnant.
Dans ce livre, on suit deux histoires en parallèle et je tire ma révérence à l’auteur car écrire une histoire c’est déjà difficile, mais alors deux ! Bravo ! La trame est extrêmement bien menée et les mots de Nathalie Le Gendre sont beaux, tournées à la perfection à chaque phrase. Je suis tombée entre les mailles du filet et je n’ai pu m’en défaire qu’à la dernière page. Tant de questions nous harcèlent tout au long du récit qu’on ne peut tenter de toutes les résoudre. Et quand bien même on s’interroge, la plupart de nos solutions sont fausses et erronées. 
C’est difficile de s’attacher aux personnages, notamment celui de Léna car, sa mémoire lui faisant défaut, on ignore beaucoup de choses à son propos. Son comportement est parfois agressif mais en même temps, on ne peut s’empêcher de l’apprécier et de se mettre à sa place. Elle est très touchante dans son caractère et sa façon d’être. Beaucoup de phrases m’ont mis les larmes aux yeux, ne me laissant pas indifférente.
Je me dois aussi de vous parler de Shanel, l’écrivaine et l’actrice du manuscrit confié à Léna, car on la suit durant une bonne moitié du roman. C’est quelqu’un de très intéressant et profond. J’ai eu du mal à comprendre certains de ses choix mais après réflexion, on peut concevoir. On peut s’imaginer qu’une personne est prête à tout pour rester éternellement jeune, quitte à risquer sa vie. On peut admettre que quelqu’un de malheureux veut connaitre le bonheur par tous les moyens.
J’ai aussi trouvé un aspect qui m’a mis mal à l’aise durant ma lecture , quelque chose de malsain. Mais c’est par ce côté également que j’ai découvert le talent de Nathalie Le Gendre à nous faire nous sentir mal mais sans jamais exprimer pourquoi. On est trompé tout le long du récit et ce n’en est que plus effrayant. Sa plume nous plonge dans ce mystère inconcevable et immersif tout en nous extasiant devant la beauté des mots et du texte.
Le message passé dans ce roman est essentiel de nos jours. Maintenant que la science fait de gros progrès, sommes nous toujours certains que la Vie Éternelle est possible ? N’est-ce pas simplement une utopie qui causera plus de problèmes qu’elle n’en comblera ? Si nous avons été crées en tant qu’individu pour mourir un jour, pourquoi vouloir modifier notre inestimable nature ?
J’ai deviné la fin une vingtaine de pages avant la révélation et cela m’a légèrement déçu mais vraiment peu car j’ai tout de même été surprise. De plus, les dernières pages sont une tempête de révélations et d’étonnements, d’incompréhension et de méconnaissance.
Conclusion : Pour finir, vous aurez sans doute compris que, malgré un début difficile, ce roman a été une très belle découverte pour moi. Entre deux histoires ensorcelantes qui se regroupent, des personnages touchants, intéressants et une enquête qui nous tient en haleine, j’ai eu beaucoup de mal à me défaire de cette histoire plus que fascinante. L’écriture de l’auteur est un immense point fort par sa qualité, sa fluidité et sa distinction. Accompagné d’un très beau message, cet ouvrage n’a pu que me plaire. Je vous l’accorde, le fait que j’ai deviné la fin m’a un peu refroidi mais d’autres révélations dont j’ignorais tout sont apparues. La surprise était donc quand même bien au rendez-vous. On remarque le grand travail effectué sur ce manuscrit et je suis vraiment ravie de l’avoir découvert. Sincèrement, je vous le conseille si le résume vous intrigue ou vous parle, c’est un très bon livre. Merci encore aux éditions Bayard pour l’envoie de ce roman.
Le connaissiez-vous ? Allez-vous sauter dessus en librairie ? L’avez-vous déjà lu ? Le résume vous intrigue-t-il ?
Une magnifique découverte ! »

Le blog de l’auteur pour de belles lectures : Rêve avec les mots