J’y ai cru, mais c’est fichu… alors vivons avec notre temps !
Chères lectrices, Chers lecteurs,
Fin août, j’avais espéré que mon état (mais tout doucement, hein…) me permettrait de reprendre quelques déplacements. De vous retrouver dans les salons et festivals pour partager et échanger, pour me nourrir de vie et de sourires.
De vous retrouver, accompagnés de vos profs, dans votre établissement scolaire ou en médiathèque, pour répondre à vos nombreuses questions, pour honorer la sélection d’un de mes romans.
J’y ai cru. Sincèrement.
Mais aujourd’hui, la réalité m’a rattrapée. Au grand galop, comme ma maladie.
Je ne peux plus me déplacer. C’est fini. Un deuil lourd et douloureux. Une bonne partie de mon activité professionnelle qui s’envole.
Je me suis alors dit : à quoi bon ? A quoi bon continuer d’écrire ? La réponse est là : l’écriture me permet de tenir, de continuer à me battre, à servir la cause des plus faibles, des opprimés, des minorités. Ces combats font partie de ma vie.
Car je suis de ces personnes condamnées à de multiples peines : être femme, romancière pour la « jeunesse » (SF pour la plupart), malade ET invalide. Oh ! Je ne suis pas la seule ! Résistons !
J’ai résisté. Je résiste. Je résisterai jusqu’au bout. Prétention ? Non. Réalité et instinct de survie.
Alors je vous dis à bientôt, via mes romans et, pour une poignée, via les rares rencontres virtuelles que j’accepte.
J’affûte ma mine et on se retrouve dans mes mots, sur le papier de préférence…
PS : MAIS SI VOUS EN AVEZ LA POSSIBILITÉ, j’accepte parfois quelques rencontres sur SKYPE (toujours en adéquation avec La Charte des Auteurs et sous certaines conditions à voir ensemble). N’hésitez pas à me contacter.