Jeunesse éternelle

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« (…) Lorsque le roman se termine, vous vous retrouvez avec de nombreuses questions sur la notion de temps. On peut dire que Nathalie Le Gendre se bat avec les notions de temps et de mémoire. Un voyage plein d’enthousiasme et de tension attend les lecteurs qui veulent connaître le résultat de ce duel. »… Cumhuriyet (quotidien turc)

Léna, 16 ans, est atteinte d’une forme d’amnésie. Elle passe quelques journées dans un centre spécialisé, le Centre des Aigles Bleus.
Tous les dimanches, Étaine vient lui rendre visite chez Mary. On ignore quelle relation lie Léna à Étaine, mais il y a une grande tendresse entre les deux femmes.

Un dimanche, Étaine annonce à Léna qu’elles ne se verront plus pendant une longue période. En partant, elle remet à la jeune fille un manuscrit de sa sœur, qui était elle aussi atteinte d’amnésie.

Dès lors, Léna se plonge dans la lecture de la vie de Shanel :

À quarante ans, Shanel, cette femme énergique est en pleine remise en question : son mariage a été un échec, les romans dont elle est l’auteure n’ont pas rencontré le succès…
Un jour, elle décide de participer à un programme scientifique top secret, « Jeunesse Éternelle » dont l’objectif est d’éradiquer la dégénérescence des cellules.
Il s’agit d’une expérience très lucrative qui pourrait aider Shanel à s’en sortir. Mais au fur et à mesure que son corps rajeunit, Shanel se perd…
Est-ce la contrepartie de la jeunesse éternelle ?

Parution : 26 octobre 2016
Aux éditions Bayard
350 pages

CE ROMAN EST TRADUIT EN TURQUIE :
(traduction de Azade Aslan/édition Günışığı/ON8/parution août 2020)

Chronique à lire dans le journal Cumhuriyet en date du 21 octobre 2020 : « Une expérience de vie ! L’encadré révèle tous les risques et décisions qu’une personne peut prendre en raison à la fois de l’argent et d’autres peurs avec la grande imagination de l’auteur et un récit très immersif. Ayant un duel avec les notions de temps et de mémoire, Le Gendre parvient à présenter à la fois une utopie et une dystopie (…) Lorsque le roman se termine, vous vous retrouvez avec de nombreuses questions sur la notion de temps. On peut dire que Nathalie Le Gendre se bat avec les notions de temps et de mémoire. Un voyage plein d’enthousiasme et de tension attend les lecteurs qui veulent connaître le résultat de ce duel. »

Extrait du roman après les avis…


BONUS : interview vidéo d’un récit énigmatique aux personnages intrigants.


Les prix

2018 - Prix Latulu (Les collégiens du Maine et Loire)
Sélections :
  • Prix Latulu 2018
  • Prix Chronos (France) 2018.
  • Nommé au Grand Prix de l’Imaginaire (GPI) 2017.

Les avis

« (…) On découvre également le difficile quotidien des personnes amnésiques… » Bibliothèque de Saskia (2018)

« (…) La plume de l’auteur est simple mais percutante. Nathalie Le Gendre sait comment rendre son récit presque réaliste, elle nous plonge tout entier dans son univers et nous fait réfléchir sur de nombreux sujets. (…) » Le Blog de Petite Plume (2017)

« (…) Deux histoires parallèles qui finissent par se rencontrer. On comprend beaucoup de choses au fur et à mesure que Léna avance dans la lecture du manuscrit, mais également en découvrant ce qu’elle vit au quotidien. Le lecteur ne saura pas à quoi s’attendre au début et devra accepter le flou comme partie intégrante de l’aventure. La fin réserve quelques surprises. Un récit court, rédigé dans une écriture sympathique et fluide. » Bibliothèque de Paul-Mercier, Blainville (Québec) (2017)

Roman coup de cœur  : « Sous ses airs de roman plutôt léger et parfait pour passer un très chouette moment de lecture, Jeunesse éternelle amène à réfléchir autour du temps qui passe, la vieillesse et la beauté. »  En savoir plus sur le site de la Médiathèque de Bry-Sur-Marne

« Un roman qui questionne sur la société et le fait de vouloir toujours retarder l’inévitable vieillesse.
Une très belle écriture, deux voix qui n’en sont qu’une. » Médiathèque Antoine de Saint-Exupéry

« Nathalie Le Gendre nous offre son dernier roman de science-fiction, dérangeant, vraiment vertigineux, au plus proche de la souffrance de la dépossession de soi. » Médiathèque de Pacé

« Nathalie Le Gendre a une écriture tendre et pleine de sensibilité, douce et apaisante, si bien que le lecteur est pris d’affection pour les deux héroïnes. » Chronique complète sur Paperblog

« Pour moi ce livre est une vraie critique sur la société. J’aime lire des avis à la fois semblables et différents du mien, et ce livre représente bien tout cela. »  Chronique complète chez La Fille Qui Sait Lire

« Enfin, le personnage de Myrtille. Cette petite bien mystérieuse qui sera le déclic de Léna. Ce personnage clef qui apportera la paix. J’ai adoré sa personnalité très à part, sa joie de vivre sa force, sa perspicacité. Elle m’a fait rire. Une bouffée d’oxygène dans ce roman poignant qui fait réfléchir sur cette éternelle question : y a-t-il un sens à la vie ? » Titoutou (avis complet sur Babelio).

« Aussi si ce n’est pas un coup de cœur, ce roman reste une jolie surprise. En effet, j’avais deviné une partie des ressorts du livre, mais pas toutes. Jeunesse éternelle reste un roman intéressant aux personnages émouvants. » Lou Lit Là – jan 17

« Découvrir un personnage principal de 40 ans (Shanel) dans un livre jeunesse m’a fait bizarre mais, pourtant, je n’ai jamais vraiment eu l’impression qu’elle avait cet âge-là… Certaines situations le rappellent mais, sans celles-ci, on croirait suivre un personnage bien plus jeune et c’est là tout le talent de l’auteure. » La vie des livres. Déc 16

« Un roman original et perturbant. (…) Une belle et tragique histoire sous une plume douce et mélancolique. » Merci à PERLEECUME pour sa chronique sur Ados News (le site de toutes les écritures)

« Jeunesse éternelle » est un récit fiction percutant, intimement dérangeant, sur les maladies comme l’Alzheimer, c’est émouvant dans la description d’un état de dégradation subi qui attaque aussi la dignité d’un individu. »  LoupAlunettes sur Babelio – déc 16

« Ce roman m’a attirée dès le début par son originalité. L’histoire m’a tout de suite paru passionnante et croyez moi, elle l’est. Au début je n’étais pas tout à fait dedans mais j’ai très vite été séduite par la plume de Nathalie Le Gendre et son récit captivant. Je ne veux surtout pas trop vous en révéler à propos de ce livre car il m’a énormément surprise et je veux que cela en soit de même pour vous. C’est une histoire très mystérieuse qui nous fait mener une enquête haletante au suspens impressionnant.
Dans ce livre, on suit deux histoires en parallèle et je tire ma révérence à l’auteur car écrire une histoire c’est déjà difficile, mais alors deux ! Bravo ! La trame est extrêmement bien menée et les mots de Nathalie Le Gendre sont beaux, tournées à la perfection à chaque phrase. Je suis tombée entre les mailles du filet et je n’ai pu m’en défaire qu’à la dernière page. Tant de questions nous harcèlent tout au long du récit qu’on ne peut tenter de toutes les résoudre. Et quand bien même on s’interroge, la plupart de nos solutions sont fausses et erronées. »  Rêve avec les mots ; nov-16 (merci à Mila)

« Un roman de science-fiction qui questionne sur notre société et sa course à l’éternelle jeunesse grâce à un texte coup de poing, dont la construction à deux voix crée un redoutable effet de suspense » Belle hebdo ; nov-16

« Il y a des auteurs dont on se souvient avec un peu plus de force parce qu’on a grandi avec eux. (…) Et dans cette collection, y’avait notamment les super bouquins souvent engagés de Nathalie Le Gendre. Grâce aux éditions Bayard Jeunesse que je remercie infiniment, j’ai eu l’opportunité de me plonger dans son petit dernier, Jeunesse Eternelle et de redécouvrir une plume que j’aime. (…) J’ai retrouvé ce que j’aime chez cette auteure, à savoir son refus du roman jeunesse préfabriqué. » PrettyRoseMary

« Un texte captivant et poignant. Et, même si j’ai vite compris de quoi il en retournait, je n’étais plus capable de lâcher ce livre. L’impression que plus rien autour de moi n’existait. J’étais totalement prise par ce que vivaient Léna et Shanel. (…) C’est vraiment la première fois qu’un livre de Science-fiction me touche autant. Des passages durs mais également de vrais et beaux sentiments qui apportent beaucoup de profondeur aux personnages. Ecrit dans un style fluide, captivant. Une lecture parfaite. Un énorme coup de cœur. » Le Monde de Marie

« La fin du roman m’a particulièrement plu, parce que très touchante. Je n’imaginais pas du tout cette fin qui porte un beau message. L’auteure nous offre ici une belle palette d’émotions, de manière assez inattendue. C’est une belle et tragique lecture qui m’a surprise, davantage par la construction du récit et cette plume douce et mélancolique. » Rêveurs et Mangeurs de Papier

« Jeunesse Éternelle m’a de suite interpellé avec son résumé. Pourtant sa couverture laissait penser que l’histoire allait être très jeunesse, mais pas du tout. (…) Ce roman qui aborde avec sincérité les difficultés qu’ont les personnes atteintes de ce genre de maladie, tant pour le patient que pour les proches. » My Books (merci à Carole pour cette belle chronique)

« Des rides effacées contre des souvenirs, le lecteur assiste à l’irrémédiable déchéance d’une femme qui perd pied. (…) Jeunesse Éternelle se révèle très mélancolique, on espère jusqu’au bout un happy end. Viendra ou non, je vous laisse le découvrir. » BDLL

« Ne pas vieillir, ou du moins ne pas avoir l’air vieux, n’est-ce pas le rêve de chacun ? Dans Jeunesse Éternelle, Nathalie Le Gendre explore la thématique de l’âge très présente dans le quotidien de l’homme du vingt-et-unième siècle. » Entre Les Pages (merci à Pauline pour sa critique)

« De découverte en découverte, l’auteur nous entraine dans son histoire et nous happe jusqu’aux dernières révélations. » ; avis complet sur Les lectures de Mylène


Extrait

« Léna ajusta le bracelet-balise qu’elle avait passé à son poignet gauche, enfila son pull, puis quitta la maison.
– À ce soir, ma chérie ! lui lança Mary par la porte de la véranda.
Elle traversait déjà le jardin pour récupérer, à travers champs, le raccourci vers le lac Kensico. Un passage creusé au fil des ans par les promeneurs, qui menait au Centre des Aigles Bleus.
Elle ne répondit à Mary que par un vague signe de tête. Elle tenait fermement contre son ventre, sous son lainage, un sac renfermant le manuscrit qu’elle comptait lire en toute quiétude au Centre. Là-bas, elle ne risquait rien. Personne ne viendrait lui poser de questions ni lui interdire quoi ce que ce soit. Pas comme Mary.
La piste débouchait sur le chemin longeant le lac. Léna s’arrêta, indécise. À droite ? À gauche ? Elle consulta le plan qu’elle avait elle-même dessiné – beaucoup moins encombrant qu’une carte.
À droite.
Parfois, elle arrivait à se remémorer la route à prendre. C’était une petite victoire sur son imbécile de cerveau.
Il lui suffisait maintenant d’avancer tout droit sur mille deux cents mètres. Pourtant, elle devait se forcer à ne penser qu’à son but ; le nez au vent, elle se déconcentrerait rapidement et se perdrait.
(…)
Léna embrassa le parc d’un regard circulaire.
La plupart des enfants et adolescents, un badge les identifiant bien visible sur leur poitrine, profitaient de la douceur du soleil printanier, avachis sur des bancs, jouant au ballon ou allongés sur la pelouse. Tout était paisible. Trop paisible pour Léna. Elle n’avait lié aucun contact avec les autres patients, et, à part les heures durant lesquelles elle participait aux tests et aux divers exercices pour renforcer ses neurones, elle s’ennuyait.
Léna épingla son badge à son vêtement, puis elle foula l’herbe encore un peu humide de rosée sur une vingtaine de mètres, pour s’asseoir le dos contre l’écorce rugueuse de l’arbre le plus gros et le plus éloigné de la bâtisse.
Son arbre.
Un hêtre vénérable, un tortillard de près de trois cents ans, à la ramure généreusement fournie et étagée.
Une fois installée, Léna soupira d’aise. Le stress du trajet diminuait autant que sa concentration, et c’était un délice de laisser enfin voguer son esprit, le visage levé vers le ciel cotonneux. Elle adorait contempler les moutons ouatés qui y dérivaient. Elle aurait tant aimé s’y blottir pour y trouver la paix.
– Coucou !
Léna sursauta et se tourna vers l’intruse.
– Ça va ? Tu fais quoi ?
Elle fronça les sourcils, tentant de se souvenir de cette crevette pas plus haute que trois pommes qui, vu sa taille, ne pouvait être dans le Centre que pour rendre visite à quelqu’un.
– Rien.
– Cool !
– Myrtille ! Tu peux venir, s’il te plaît ? héla une femme en blouse blanche.
– Tu veux bien être ma maman ? demanda soudain la fillette, ignorant la requête.
– Hein ?
– Ben vi, j’ai plus de maman, pi tu lui ressembles !
– Myrtille !
– Dis oui… s’te plaît, s’te plaît, s’te plaît !
Sa voix chevrotait, et ses grands yeux verts s’étaient embués.
– Mais…
– Myrtille !
L’infirmière se trouvait à un mètre d’elles. Elle s’approcha encore jusqu’à poser une main sur l’épaule de la gamine.
– Bonjour, lança-t-elle, s’adressant à Léna avant de se tourner vers Myrtille. Nous sommes ici pour visiter ton nouveau centre. Tu reviendras plus tard discuter avec…
Elle s’interrompit pour lire le prénom collé sur le vêtement de la jeune fille.
– Léna.
– Elle veut pas être ma maman ! gémit la petite.
– Tu as déjà une maman. Elle n’est plus là, mais…
– Ah bon ? Chic ! J’ai une maman ! J’ai une maman ! scanda joyeusement Myrtille en sautillant sur place, sans plus rien écouter.
Alors que la femme secouait la tête d’un air las, la gamine se pencha vers Léna et lui claqua une bise sur la joue.
– À tout à l’heure, maman, chuchota-t-elle au creux de son oreille.
Elle se redressa, examina les alentours et arqua les sourcils avec une moue innocente.
– On est où ?
– Aux Aigles Bleus. Le nouveau Centre. On va le visiter ?
– Oui, oui, oui !
Léna les regarda s’éloigner, abasourdie : cette nouvelle patiente ne pouvait pas avoir dix ans !
Elle griffonna le prénom Myrtille dans son carnet ainsi qu’une description physique de la fillette. Elle imaginait que, de son côté, la petite l’aurait vite oubliée. Elle ferma les paupières pour tenter malgré tout d’imprimer le visage de Myrtille dans son esprit. Ses grands yeux émeraude, ses longs cheveux roux coiffés en deux nattes qui encadraient ses traits fins, à la manière de Laura… Laura ? Qui était Laura ?
Les globes oculaires de Léna s’agitèrent, sa bouche se crispa.
Laura Ingalls, héroïne et auteur de La petite maison dans la prairie.
Ce souvenir fugace était si vieux qu’elle en frissonna.
Comment pouvait-elle voir la silhouette d’une enfant vivant au temps du Far Ouest alors qu’elle ne se souvenait même pas de son petit déjeuner ? »


INTERVIEW réalisée par La Fille Qui Sait Lire, autour de ce roman et de ma vie d’auteur :

1-Avez-vous toujours rêvé de devenir écrivain ?

>> Non, ce n’était pas un rêve. Écrire a toujours été tellement naturel, dès que j’ai su écrire, que je n’imaginais pas un seul instant en faire mon métier.

2-Quand vous es venue l’idée d’écrire un livre ? et à quelle age ?

>> J’avais une vingtaine d’années. Je pensais me lancer dans les album pour enfants, en illustrant moi-même mes histoires. Mais mes écrits ont pris de plus en plus de place et d’importance, surtout sur les messages à transmettre.

3- Pourquoi avoir écrit cette histoire ?

>> Parce que vieillir fait peur. Parce qu’on voudront tromper la vie en trompant la mort. Il y a également le thème de la mémoire qui m’interpelle ; c’est grâce à elle que nous avons une identité propre, c’est elle qui nous construit. J’ai puisé dans la maladie d’Alzheimer pour donner plus de force à mes personnages.

4- Dans quelles conditions ( avec musique / sans musique ?) écrivez-vous ? Et où ?

>> Souvent en musique pour faire le plein d’émotions. J’écris chez moi.

5- Avez vous d’autres projets d’écriture ?

>> Oh que oui ! Mais aurai-je le temps de tout „vomir“ et de publier ? C’est une autre histoire…

6- D’où vient cette passion pour l’écriture ?

>> C’est la passion de la création avant tout. Utiliser mon imagination démesurée pour partager mes émotions et mes coups de gueule.

7- Quel est votre écrivain préféré ?

>> Je n’ai pas d’écrivain préféré. Je suis trop éclectique pour choisir.

8- Combien de temps avez vous mis pour écrire Jeunesse éternelle ? Et pour vos autres romans ?

>> Plusieurs année pour Jeunesse éternelle. Tout ce temps pour le peaufiner amoureusement.
Pour les autres, environ 6 mois.

9- Combien d’autres idées de romans avez vous déjà en tête ?

>> 6

10- Quels auteurs vous on inspiré ?

>> Marcel Pagnol, Marion Zimmer Bradley, Tolkien, Pierre Bordage, et tant d’autres !

11- Quels sont vos autres passions ?

>> le dessin, la musique, le théâtre, la cuisine, la vie…

12- Que représente l’écriture pour vous ?

>> La liberté d’expression… Un souffle. Mon oxygène.

13- Où trouvez vous vos inspirations ?

>> Dans la Vie. L’Humain et l’InHumain.

14- Que faite vous après avoir terminé un roman ?

>> Je range mon bureau pour passer à autre chose. Je profite de la nature pour m’aérer l’esprit. Et je repars.

15- Votre roman qui vous tiens le plus à coeur ?

>> Pas facile de répondre… J’ai un gros faible pour Jeunesse éternelle.

16- Quel personnage de votre livre jeunesse éternelle préférez vous ?

>> Myrtille ! Pour sa vivacité, son intelligence, sa sensibilité.

17-Si vous deviez convaincre quelqu’un d’acheter vos livres vous diriez quoi ?

>> Si ce lecteur aime la vie, l’émotion et l’humain, il ne sera pas déçu.

18- Vous ne vous consacrez qu’à l’écriture ou vous avez un autre métier ?

>> Je n’ai pas d’autre métier que celui d’écrivain.

19- Commencez vous l’écriture avec tout le scénario dans la tête, ou le scénario s’écrit-il petit à petit ?

>> J’ai un „scénario“ approximatif qui s’écrit petit à petit 😉

20- Y a t-il une part de vous dans les personnages ?

>> Oui, consciemment ou inconsciemment.

21- Quels genre livres aimez vous ?
>>> Les livres qui me font vibrer avec beaucoup d’émotions.
22- Votre (ou vos) plus grosse(s) difficulté(s) que vous rencontrez lors de l’écriture de vos histoires ?
>>> „Vomir“ le premier jet.
23- Vos points forts dans l’écriture ?
>>> Le retravail, les corrections, le peaufinage…
24- Dans tout vos livres réunis, quel est le personnage qui vous ressemble le plus physiquement ? Et mentalement ?
>>> Brune (Brune & Jules). Bon, je triche puisque c’est une auto-fiction. Il y a Sténatliha (Mosa Wosa) qui me ressemble mentalement, tout comme Neï (Imago).
25- Pourquoi avez vous commencé à écrire ?
>>> Pour m’évader et me réfugier dans un monde protecteur.
26- Quels conseils donneriez vous à des gens, comme moi, qui souhaite écrire mais qui ont peur de ne pas réussir ?

>> Surmontez vos peurs et lancez-vous ! N’ayez pas peur du regard, de la vision du lecteur, n’ayez pas peur des refus et du retravail. Prenez votre temps pour : mûrir votre histoire, apprivoiser vos personnages et chercher en vous ce détail qui vous pousse à vouloir écrire.

27- Votre (vos) pire(s) expérience(s) en matière d’édition ?
>>> La censure. Ou ceux qui ont voulu museler ma liberté d’expression.
28- Avez vous un roman qui arrive prochainement ?
>>> Le prochain s’intitule Seule, un suspense comme mon dernier, Piégé, aux éditions Oskar. Un roman pour jeunes collégiens où je vous emmène en Laponie en plein hiver. Il devrait paraître en mai 2017.
29- Je ne sais pas si vous connaissez le tag qui se nomme Relire, réécrire ou Brûler mais le principe est de relire un livre, d’en bruler un autre et d’en réécrire un. Dans vos romans, quel livre vous pourriez relire ? Brûler ? Ou réécrire ? (expliquez vos choix). Et dans les livres que vous avez lu, et qui proviennent d’autres auteurs ?
>>> Je peux tous les relire, impossible d’en brûler, et réécrire n’est pas pour moi. Je ne reviens pas sur le passé. Concernant les livres d’autres auteurs, ce sont les mêmes réponses.
30- Entre Léna, Shanel et Myrtille dans jeunesse éternelle avec quel personnage vous pourriez vous marier ? Lequel changeriez vous dans sa manière d’être ou dans son physique ? Lequel tueriez vous ? (expliquez vos choix ?)
Même question avec les personnages suivants : Etaine, Mary et Andrew Goodwin ?
>>> Je répondrai sur le même mode : Je peux me marrier avec l’un ou l’autre des personnages cités, aucune „préférence“, mais il m’est impossible d’en changer un ou de le tuer. Par respect pour la différence.
Merci à vous de prendre le temps de me répondre et bravo pour vos roman et surtout pour Jeunesse éternelle que j’ai lue et adoré 🙂
>>> C’est avec beaucoup de plaisir que je réponds à vos questions. Merci à vous pour votre intérêt et vos compliments.
Belles lectures à toutes et tous…J’espère que cette interview vous a plu. Moi j’ai adoré préparer les questions et découvrir les réponses.
Encore merci à vous Nathalie d’avoir accepté 🙂
Bisous à vous tous 🙂