Piégé

piege« Un roman qui aborde presque de marnière détourné le sujet du harcèlement moral. » Manika 

En emménageant dans cette ville, Baltasar, 13 ans, se doutait que sa vie allait changer.
Mais il ne s’attendait pas à ça !
Doit-il en rire ou en pleurer ?

Pleurer ? Parce qu’à cause d’un stupide accrochage, il s’est empêtré dans les filets de trois élèves de 3ème qui ont trouvé en lui le parfait souffre-douleur.

Rire ? Parce que, pour la première fois de sa vie, il s’est fait une amie.

Sauf que la spirale infernale dans laquelle Baltasar a basculé risque de gâcher irrémédiablement cette amitié si précieuse.

Parution : 27 octobre 2016
Aux éditions Oskar
Collection : Suspense
138 pages

Un court extrait en fin de page…


Les prix

Sélections :
  • Prix de littérature jeunesse de l’UNICEF 2017 – Catégorie 13/15 ans.

Les avis

« Style vivant, vocabulaire bien choisi, l’auteure dénonce les harcèlements au collège. Plus psychologique que policier, ce roman analyse avec justesse les sentiments des jeunes, et surtout la peur de la dénonciation. Sans surprise, ni suspense, le message délivré est clair. » LivrJeun, ville de Nantes

« Comme à son habitude, Nathalie Le Gendre nous présente un personnage à fleur de peau, sensible, en quête de bonheur. Un roman qui ne laissera pas insensible les jeunes lecteurs. » Sur le blog : Les papotis de Sophie

« Un sujet fort et d’actualité chez les jeunes ados et qui touche notre sensibilité. Un bon roman à faire lire, par une auteure confirmée ! A partir de 12-13 ans » Ibby, revue belge de littérature jeunesse – mai/juin 2017

« Un roman qui aborde presque de marnière détourné le sujet du harcèlement moral. «  chronique complète par Manika27 sur Keskonfe.

« Un livre qui peut déboucher sur de beaux dialogues avec des adolescents. » par Etoilesonore sur Babelio

« Je ne peux pas dire beaucoup plus de l’histoire, étant donné qu’elle est assez courte je risquerai de vous spoiler. Sachez seulement que c’est une histoire touchante, qui se lit assez vite, et qui fait réfléchir sur ce que subissent les enfants victimes de harcèlement. » Merci à Karine N sur Encre Chimérique

« Ce roman est un livre jeunesse mais la plume de l’auteur est également adapté aux plus âgés comme moi, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. » Les lectures de Val 

« Une histoire intéressante sur le thème du racket et du harcèlement. (…)… à la manière d’un récit policier. » Blogamoi (merci à Hélène Leroy)


Extrait

« Aussi, quand ils avaient déménagé pour cette ville, Baltasar n’avait émis aucune protestation. D’où il venait, il ne manquerait à personne et, qu’il soit ici ou ailleurs, peu lui importait pourvu qu’on lui fiche la paix.
Il n’avait pas d’amis, et alors ? Il aimait les activités solitaires, comme la lecture, les jeux de casse-tête ou passer des heures sur un puzzle.
Mais, il avait appris à flairer les ennuis et ceux qu’il fallait éviter à tout prix.
— Qu’est-ce que ce sera, mon garçon ?
Baltasar grogna.
À bientôt quatorze ans, il était encore traité comme un gamin à cause de sa taille et de sa corpulence, plus proches de la baguette moulée que du gros pain de campagne.
Il commanda son croissant et tendit la monnaie les doigts tremblants.
Ce n’était pas le moment de s’épancher sur ses complexes. Il avait un sérieux problème : la trouille bleue de ressortir du magasin.
Comme une intuition qui lui criait que sa tranquillité toute relative s’était effondrée au moment même où il avait percuté l’adolescent sur le trottoir.
Il coula un regard à travers la porte vitrée de la boutique.
C’était en fait un petit groupe. Celui contre lequel il s’était heurté, le plus grand aux vêtements amples et froissés, était encadré par deux compères.
Tous les trois discutaient avec un homme assis à même le sol. Ils étaient agités, et de petits rictus mauvais déformaient parfois leur visage.
— Gamin ! Tu sors ou tu prends racine ? s’impatienta une dame d’un certain âge, les bras encombrés d’un sac joufflu en papier imbibé de beurre plus trois baguettes.
Baltasar rougit et poussa la porte.
— Merci ! lâcha la cliente d’un air pincé en levant les yeux au ciel.
Il s’engagea à sa suite sur le trottoir, espérant qu’elle emprunte le même chemin que lui. Mais non, elle partait carrément à l’opposé ! Qu’importe ! Il aurait pu se rallonger en contournant le pâté de maisons !
Non ! Il resta tétanisé, son esprit comme transformé en gelée !
Il n’avait que cette intuition stupide en tête : qu’il allait avoir des ennuis. De très gros ennuis.  »