SOUAD MASSI

Chère lectrice, cher lecteur,

Soirée extraordinaire.
10 ans que je n’étais pas allée à un concert. Celui-ci était intimiste, presque privé, 400 personnes, en plein air.
Souad est une chaleureuse personne avec laquelle j’ai pu échanger. Un contact exceptionnel.
Elle repart avec un de mes livres (devinez lequel…), moi avec son dernier album, vinyle dédicacé, des étoiles par milliers dans le ciel comme dans mes yeux et mon cœur.
Merci l’Univers. Merci Cat Des Etoiles, j’ai pensé à toi toute la soirée.
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A bientôt, ici ou ailleurs…

CE N’EST PAS UN ADIEU, MAIS UN AU REVOIR…

Dorénavant, je ne noircirai plus les pages de mes histoires, mais j’écrirai les pages de ma vie


Je vous écris le cœur noyé
Ces quelques mots que vous lirez
Je crois qu’il est venu pour moi
Le temps de tirer révérence
Car elle a eu raison de moi
Et mon corps est devenu fou
Mon corps est devenu trop fragile

Et après tant d’années à créer
Et après tant d’années à vibrer
J’ai perdu la force essentielle pour écrire
Un livre je ne peux même plus construire
Aujourd’hui, je ne fais que pleurer
J’ai le cœur qui chavire
Mes amis de devoir tout lâcher
De devoir vous avouer que je me retire

Cette décision atténuera mes sanglots
Mon énergie aujourd’hui est pour survivre
Mon énergie est pour profiter de l’instant
En attendant le jour où je devrai partir
Que ma plume repose en paix pour toujours

Je ne vous dis pas adieu, mais au revoir
Le cœur rempli des souvenirs de mes histoires
Le cœur rempli des souvenirs de nos rencontres
Car pendant ces années de labeur
C’est pour vous que j’écrivais
Lectrices, lecteurs, c’est à vous que je pensais

Ce fut une magnifique aventure
Alors pour ne pas rendre inutiles mes textes
De veiller sur eux, je continuerai
Jusqu’au bout de mon chemin
Restons main dans la main

(librement inspiré de la chanson de Saez : « Ils ont eu raison de nous »)

Avant de poser la plume, je retravaille entièrement un dernier texte, un dernier roman publié à l’époque dans une collection inoubliable. Écrit pour la jeunesse ou plutôt les jeunes adultes (le Young Adult comme on dit dans l’édition), il sera aujourd’hui réédité en « vieillesse » là où il a sa véritable place.

Je vous en parlerai en temps voulu, si mon corps m’accorde d’aller au bout de ce projet, bien que je vous avoue ne pas lui en laisser le choix. Il peut bien tolérer cette ultime faveur après tout ce qu’il me fait endurer. Merci à cette maison d’édition de me donner sa confiance et de me permettre de vous offrir une dernière aventure pour 2022.

L’AVENTURE DE LA RENTREE !

Au fil du temps, je vais vous offrir quelques extraits de mes romans, vous mettre l’eau à la bouche pour peut-être ensuite dévorer les pages manquantes..

Extrait 6
PIEGE

Chère lectrice, cher lecteur, voici l’extrait d’un roman approprié en cette nouvelle année scolaire qui traite du harcèlement… que nous devons absolument combattre !

L’été n’a pas été folichon, j’espère que vous avez pu vous régaler de lectures les jours les plus tristes… Je vous propose de partir à la rencontre de Baltasar pour vous faire prendre conscience d’un problème inacceptable qui peut malheureusement détruire.

Extrait : 6

Piégé

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(…)

Baltasar ne fut pas surpris de se faire happer
par les Crétins à peine eut-il franchi la grille. Le
Grand Débraillé le conduisit fermement, mais
sans brusquerie (ils passaient presque pour de
bons camarades !) au fond d’une petite impasse,
et l’accula contre une porte de garage.
L’adolescent n’émit aucune protestation ni la
volonté de se dégager ou de fuir. À quoi cela
aurait-il servi ? Il ne faisait pas le poids. En
même temps, il se demandait de quoi il pouvait
bien avoir peur en freinant son envie de protester.
De se faire dérouiller ?
Oui, pensa-t-il piteusement, pas très fier de
lui.
Il n’était pas fort, ni physiquement ni
mentalement, alors il attendait l’orage, victime
presque consentante.
— Bien, t’es intelligent, binoclard, railla le
Grand Débraillé.
— Parce que tu me laisses le choix, peut-être ?
grinça Baltasar.
Par contre, il avait le verbe courageux, enseignement de sa mère, ce qui lui donnait l’impression de se défendre un minimum et de ne pas être
qu’un pantin entre les mains de ses bourreaux.
Dire qu’il pensait avoir échappé à ce genre de
tourments ! À y réfléchir, il aurait préféré rester
dans son ancien collège, sa condition y avait été
bien meilleure, tout compte fait.
— Le nain n’a pas froid aux yeux ! lança le
chef à ses Crétins, qui ricanèrent.
De nouveau très sérieux, il reporta son attention sur sa victime.
— Ce ton te vaut une prolongation de peine.
À partir de lundi, tu me donneras ton dessert
pendant deux semaines.
L’adolescent faillit exploser d’un rire nerveux.
Il s’était attendu à bien pire ! Il ravala sa réflexion et se résigna d’un simple hochement de tête. Le Grand Débraillé s’écarta et, d’un
large moulinet de bras, l’invita à déguerpir.
Baltasar saisit l’occasion sans aucune hésitation et
courut aussi vite qu’il le put pour rejoindre la rue animée du collège.
Une fois qu’il se fut fondu dans la masse
d’élèves attroupés sur le trottoir, il jeta un œil
par-dessus son épaule et soupira, soulagé, en
constatant que personne ne l’avait suivi.
Malheureusement, il avait raté son bus. Il
grimaça à l’idée de rentrer à pied.
— On fait le chemin ensemble ?
Baltasar se retourna, le cœur battant, et plongea
un regard de surprise dans celui chaleureux de
Marguerite. À elle seule, elle chassait toute la
grisaille alentour avec ce sourire radieux qui
illuminait son visage.
— Comment sais-tu que nous prenons la
même route ? s’étonna-t-il.
Mais pourquoi fallait-il toujours qu’il pose
des questions ? Il ne pouvait pas agir impulsivement, pour une fois ?
— Parce que, ce matin, je t’ai vu sortir de
l’immeuble numéro 15 de la rue Aristide-Briand.
C’est bien là que tu habites, non ?
— Euh… oui…
Ce n’était pas le moment de bafouiller, mais
il était tellement surpris et heureux de savoir que
Marguerite l’avait déjà remarqué avant même
qu’ils ne se parlent.
— On vit dans la même rue. Moi, c’est au 51.
— Je ne t’ai jamais vu dans le bus…
C’était quoi, cette méfiance à deux balles ?
— Parce que je préfère marcher et respirer à
l’air libre, expliqua patiemment Marguerite.
Elle replaça une mèche derrière son oreille
droite et fit un clin d’œil.
— Tu ne le dis à personne, mais j’ai horreur
des lieux confinés et de la foule.
— Et en hiver ou quand il pleut ?
— Ben quoi quand il pleut ? On n’est pas en
sucre, répliqua-t-elle d’un air malicieux. Et
j’adore le froid mordant des tout premiers mois
de l’année. Cela me grise.
Baltasar sourit à son tour. Il ne remarqua pas
le voile fugace qui avait assombri, juste le temps
d’un battement de cils, la gaieté de Marguerite.
Il se sentait détendu et heureux de ne pas subir
moqueries et railleries habituelles.
— Bon, on y va ? invita l’adolescente après
avoir emprisonné sa chevelure dans un élastique
rouge vif.
Elle réajusta la sangle du sac qui pendait à
son épaule et s’élança d’un pas souple, sans
attendre la réponse. Baltasar lui emboîta le pas.
C’était la première fois qu’il côtoyait une fille, et
il profita de ce sentiment inconnu qu’est celui
de la compagnie. Une violente vérité lui vrilla
l’estomac. La Solitude, celle qu’il croyait être
son Amie, n’avait été qu’un masque hypocrite,
et, aujourd’hui, ce masque volait en éclat devant
le sourire de Marguerite.

(…)

DEUX AVENTURES DANS MA VALISE !

Au fil du temps, je vais vous offrir quelques extraits de mes romans, vous mettre l’eau à la bouche pour peut-être ensuite dévorer les pages manquantes..

Extrait 4
LIBRE

Extrait 5
VIVRE

Chère lectrice, cher lecteur, avec un peu de retard, voici deux petits romans qui se glisseront aisément dans vos bagages pour les savourer sur votre lieu de vacances…

Alors que l’été peine à s’installer dans certaines régions de France, et malheureusement je vis dans l’un de ces endroits épargnés par la chaleur et le soleil, je vous offre deux extraits, deux courts romans qui vous feront voyager hors du temps.

Extrait 4 :

LIBRE

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(ce roman est dans la liste de l’Education Nationale)

(…)
La fraîcheur du potager apaise ma migraine. Je travaille sans relâche, buvant régulièrement quelques gorgées d’eau à ma gourde. Les tomates attendent sagement dans plusieurs gros paniers tandis que maintenant j’arrache les mauvaises herbes. Puis je m’affaire auprès des salades, des courgettes et des poivrons.

Les légumes sont magnifiques, charnus et d’une belle couleur. Leur odeur me chatouille les narines. Mon regard s’y attarde souvent.

Le visage de Kadu se superpose aux tomates d’un rouge éclatant.

Non ! Je ne dois pas y goûter !

Et si ce qu’il m’a raconté était vrai ?

Je grince des dents et plonge mes mains dans la terre. J’arrache. Je gratte le sol avec mon râteau.

Mon regard se pose sur les tomates.

Encore !

Non, Amu ! Tu n’as pas le droit ! Travaille !

Je fouille, j’arrache, je gratte…

Les tomates m’appellent. Je salive…
(…)

Extrait 5 :

VIVRE

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(…)
– Oh ! regarde ça, Gaby ! s’exclama soudain sa mère. Quelle beauté, ce lac aussi brillant qu’un diamant !

Gabriel leva la tête pour jeter un œil vers le hublot que sa mère pointait du doigt. Il fronça les sourcils. Il ne voyait qu’un immense cratère fumant qui crachait sa lave comme un dragon en colère.

– Et là, sur ce plan d’eau ! fit à son tour son père. Ces sortes de canards géants sont magnifiques ! As-tu déjà vu de tels plumages bariolés ?

Gabriel regarda dans la même direction que son père. Il ne distingua rien d’autre que plusieurs tas de cailloux rouges en pyramide sur du sable noir.

Il n’osait pas contredire ses parents. À la fois pour éviter d’avoir à leur parler et de peur de passer pour un idiot. Intrigué, il abandonna son dessin pour coller son nez au hublot. Le paysage qui défilait sous ses yeux changeait aussi vite qu’un battement de cils. À gauche, un océan scintillant parsemé d’écume rouge se matérialisait pour laisser deux secondes plus tard la place à une prairie multicolore. À droite, un troupeau de vaches à plumes se liquéfiait subitement en une multitude de flaques argentées sur un sol aussi sombre que du charbon. Au loin, des montagnes bleu nuit aux cimes recouvertes de neige pourpre s’évaporaient en fumée dans un horizon dégagé et tremblotant.
(…)

Belles lectures et surtout bel été !

On se retrouve à la rentrée…

SUITE DE L’AVENTURE !

Au fil du temps, je vais vous offrir quelques extraits de mes romans, vous mettre l’eau à la bouche pour peut-être ensuite dévorer les pages manquantes..

Extrait 3
Le vieux sur la falaise

Chère lectrice, cher lecteur, avec un peu de retard, je vous livre le 3ème extrait d’un de mes romans…

Mais où sont passés la chaleur, le soleil et le printemps ? Quelle déception que ce mois de mai, les arbres fruitiers d’ordinaire si abondants à cette époque n’offrent qu’une misère, le froid perdure au point de devoir faire ronronner la grosse cuisinière à bois pour réchauffer les corps et les murs.
Alors pour conjurer le sort, j’ai choisi un roman qui, j’en suis certaine, fera venir l’été, si ce n’est au-dessus de nos têtes au moins dans nos esprits !

Direction la Bretagne !

{Le début de cette histoire a été imaginé à l’occasion d’un atelier d’écriture que j’ai effectué auprès des élèves sourds et malentendants de CM1/CM2 de l’école primaire de Ramonville (31), grâce à l’association Délires d’Encre à Labège (31).
Je dédie ce roman à ces jeunes écrivains en herbe : Eva, Marc, Elisa, Tomas, Rayan, Thébo, Jade, Ornella, Maéva, Jérémy, Emma, Oxana, Audran, Morgane et Lenny. Merci à leurs enseignantes, Prisca, Cathy et Marie-Paule.
Un merci tout particulier à Cathy Desplas à la tête de cette association qui œuvre pour la culture et l’accessibilité pour tous, ainsi qu’à la Fondation Bettencourt pour ses fonds qui ont permis ce beau projet.}

C’est parti pour l’extrait 3 :

LE VIEUX SUR LA FALAISE

(…)

Lundi, 10 h 30

Assise sur sa serviette, Malou contemplait la vie de l’océan : les vagues ourlées d’écume qui venaient lécher le sable ; les oiseaux marins qui planaient, plongeaient et remontaient avec une proie argentée dans le bec ; un bateau aux couleurs vives qui rentrait au port, et la ronde des mouettes à sa suite qui se chamaillaient les restes d’une gourmandise.

La fillette ne s’en lassait pas et goûtait à ce paradis sans retenue.

Antoine l’interrompit en lui glissant son carnet griffonné sous le nez.

« Mets de la crème solaire et ton chapeau, ordonnait-il. Reste tranquille le temps que j’aille me baigner, compris ? »

Elle acquiesça de la tête et tartina sa peau de lotion blanchâtre. Son frère s’élança dans le sable tiède en direction de l’océan reculé, qui berçait Caramel allongé sur un matelas pneumatique.

L’étale cédait sa place à la marée montante, et une légère brise masquait la morsure du soleil.

Malou referma le tube et s’essuya les mains sur sa serviette. Elle examina les alentours. Sur sa droite, elle compta trois personnes offrant leur corps déjà brûlé à l’ardeur de l’astre. Sur sa gauche, un amas de rochers bordait le pied d’une immense falaise.

Elle plissa les paupières. Un point rouge, à peine perceptible, l’attirait. Elle se leva, enfonça son chapeau jusqu’aux oreilles et se dirigea vers l’éboulis. Elle fit attention de ne pas marcher sur les algues durcies qui jonchaient la frontière entre le sable humide de la précédente marée et le sable sec. Les grains minuscules la chatouillaient entre les orteils.

Du coin de l’œil, elle aperçut les mouvements de bras désordonnés de son frère. Il criait. Elle le savait : il ouvrait la bouche grande comme une caverne, ses traits étaient figés par la colère et son corps s’agitait dans tous les sens. Elle lui fit un petit signe pour le rassurer, elle avait compris, elle ne s’éloignerait pas trop, puis elle reprit son exploration.

L’infime point rouge se révéla être un seau troué, usé par les intempéries et le ressac incessant. L’immense barrière de granite abritait une anse, protégée du vent d’ouest et jonchée de trésors à ramasser. Ravie, Malou poussa sa balade, le dos courbé et le visage penché. Elle ratissa chaque centimètre à la recherche d’un coquillage merveilleux, d’un caillou précieux.

Et le temps s’écoula.

Les ombres raccourcirent.

Le soleil atteignit son zénith et les vagues léchèrent les carcasses rocheuses immuables depuis des millénaires.

La minuscule crique se referma inexorablement sur Maddy-Lou.

Lundi, 11 h 30

— ’Toine ? interrogea Désiré, qui secouait sa serviette pour sécher les gouttes salées qui dévalaient de sa peau. Elle est où ta p’tite sœur ?

Antoine se redressa d’un bond. La main en visière, il scruta la longue étendue de sable ponctuée maintenant d’une cinquantaine de rectangles en éponge colorée.

— Elle était près de cette falaise tout à l’heure ! répliqua-t-il en désignant la masse déchiquetée que les vagues léchaient.

— T’es sérieux ? Tu ne t’en es pas inquiété depuis tout ce temps ?

— Quoi… maugréa Antoine. D’habitude, elle ne s’éloigne jamais.

— D’habitude ? répéta Désiré, interloqué. D’habitude… ça veut dire quoi ? C’est la première fois que tu l’amènes à la plage avec nous !

Antoine pâlit d’un coup.

— Il faut toujours qu’elle crée des problèmes !

Son air bougon masquait son angoisse.

— Panique pas, réagit Désiré qui n’était pas dupe. La crique a dû se refermer sur elle. Suis-moi.

— On va escalader ça ? geignit-il en pointant l’immense barrière de granite.

Désiré leva les yeux au ciel.

— Pas escalader ! On doit remonter par le sentier et emprunter le chemin des douaniers qui longe la falaise.

Il l’entraîna sans lui laisser le temps de renchérir, bifurqua sur un passage creusé par les promeneurs, franchit des marches en rondins puis, en se retournant pour s’assurer que son ami était bien dans son sillage, il désigna une piste balisée de fils de fer.

— Par là, nous aurons vu sur la crique entière.

La chaleur était écrasante et les deux adolescents transpiraient à grosses gouttes.

Mais Antoine n’en avait cure. Il fulminait intérieurement après sa sœur. Depuis sa naissance, il n’y en avait que pour elle ! Tout ça parce que sa mère avait contracté une maladie lors de sa grossesse qui avait provoqué une surdité profonde chez Maddy-Lou. En huit ans, il n’avait fait aucun effort pour s’intéresser à elle. Certes, il aidait occasionnellement ses parents, mais c’était toujours à contrecœur et en dernier recours. Ils insistaient de temps en temps pour qu’il apprenne à signer, mais il s’y refusait catégoriquement. Ce serait se rapprocher d’elle et, ça, il en était hors de question. Il lui en voulait obstinément d’avoir accaparé papa et maman.

Il se sentait parfois coupable d’avoir de telles pensées. Régulièrement, même. Mais c’était plus fort que lui.

Et aujourd’hui ? Elle disparaissait ! Les parents le tueraient s’il ne la ramenait pas saine et sauve !

Quand il surplomba enfin la minuscule anse, il poussa un long soupir de soulagement. Sa sœur était bien là, mais…

— Merde ! lâcha Désiré. Le vieux…

… Elle n’était pas seule.

Antoine fronça les sourcils. Malou était juchée sur le dos d’un homme aux cheveux de neige.

— Quoi, « le vieux » ?

— Appelle ta frangine ! éluda Désiré.

— Elle est sourde, tu as oublié ?

L’ancien agrippait les barreaux d’une échelle rouillée pour se hisser jusqu’au sommet.

— Merde ! Grouille-toi !

Les deux adolescents s’élancèrent en direction d’une maison en grande partie camouflée par de hauts sapins touffus. Antoine frissonna alors qu’une onde d’adrénaline lui glaçait les sangs.

(…)

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