PLANETE INTERDITE

Chère lectrice, cher lecteur,

je reviens pour une nouvelle fraîche. Souviens-toi, « MATRICULE 49 302 », anciennement « 49 302″… Depuis peu, le titre et la couverture ont changé et… j’adooooooore !

Ta-da ! :

Clique sur la couverture pour te rendre sur la page dédiée à ce roman.

Tu veux le lire ? Tu es plutôt immateriel-le, tes romans sur liseuse,  ou sensuel-le, la douceur et l’odeur du papier ?
Voici deux liens pour version numérique ou version papier :

https://www.leseditionsdavallon.com/nos-livres/plan%C3%A8te_interdite

https://www.kobo.com/fr/fr/ebook/planete-interdite#ratings-and-reviews

Enjoy!

A bientôt, ici ou ailleurs…

IL EST DISPONIBLE !

J’avais dit que je le ferais et il est entre mes mains, retravaillé amoureusement et doté d’une couverture fabuleuse ! Je suis fière d’avoir été au bout de ce dernier projet. J’espère ne pas vous décevoir.

Cette réédition marque un tournant important : une publication en adulte, bien que le texte reste accessible aux ados, et mon dernier texte.

Il me reste à faire du tri dans mes projets avortés, dans mes textes cachés, les souvenirs de cette merveilleuse aventure.

Je vous souhaite une belle évasion en compagnie de Loïk, matricule 49 302 :

Réédition, sortie le 12 janvier 2022 :

2ème édition de Matricule 49 302, Collection Noire – Les éditions d’Avallon

Aux édition d’Avallon – Collection Noire

Pour en savoir plus, cliquez sur la couverture du roman pour vous diriger vers sa page.


Ce roman inspiré d’une histoire vraie, celle de Guillaume Seznec injustement condamné aux travaux forcés pour un meurtre qu’il n’a pas commis, écrit entre 2004 et 2005, avait été édité la première fois en 2006 dans la collection Autres Mondes (ed. Mango).
Entièrement revu et corrigé pour qu’il soit réédité dans une collection pour adultes (mais toujours abordable pour les ados et jeunes adultes), je suis heureuse de le voir poursuivre sa route 16 après !
Merci aux éditions d’Avallon pour leur confiance !

EN PRECOMMANDE ICI

CE N’EST PAS UN ADIEU, MAIS UN AU REVOIR…

Dorénavant, je ne noircirai plus les pages de mes histoires, mais j’écrirai les pages de ma vie


Je vous écris le cœur noyé
Ces quelques mots que vous lirez
Je crois qu’il est venu pour moi
Le temps de tirer révérence
Car elle a eu raison de moi
Et mon corps est devenu fou
Mon corps est devenu trop fragile

Et après tant d’années à créer
Et après tant d’années à vibrer
J’ai perdu la force essentielle pour écrire
Un livre je ne peux même plus construire
Aujourd’hui, je ne fais que pleurer
J’ai le cœur qui chavire
Mes amis de devoir tout lâcher
De devoir vous avouer que je me retire

Cette décision atténuera mes sanglots
Mon énergie aujourd’hui est pour survivre
Mon énergie est pour profiter de l’instant
En attendant le jour où je devrai partir
Que ma plume repose en paix pour toujours

Je ne vous dis pas adieu, mais au revoir
Le cœur rempli des souvenirs de mes histoires
Le cœur rempli des souvenirs de nos rencontres
Car pendant ces années de labeur
C’est pour vous que j’écrivais
Lectrices, lecteurs, c’est à vous que je pensais

Ce fut une magnifique aventure
Alors pour ne pas rendre inutiles mes textes
De veiller sur eux, je continuerai
Jusqu’au bout de mon chemin
Restons main dans la main

(librement inspiré de la chanson de Saez : « Ils ont eu raison de nous »)

Avant de poser la plume, je retravaille entièrement un dernier texte, un dernier roman publié à l’époque dans une collection inoubliable. Écrit pour la jeunesse ou plutôt les jeunes adultes (le Young Adult comme on dit dans l’édition), il sera aujourd’hui réédité en « vieillesse » là où il a sa véritable place.

Je vous en parlerai en temps voulu, si mon corps m’accorde d’aller au bout de ce projet, bien que je vous avoue ne pas lui en laisser le choix. Il peut bien tolérer cette ultime faveur après tout ce qu’il me fait endurer. Merci à cette maison d’édition de me donner sa confiance et de me permettre de vous offrir une dernière aventure pour 2022.

L’AVENTURE DE LA RENTREE !

Au fil du temps, je vais vous offrir quelques extraits de mes romans, vous mettre l’eau à la bouche pour peut-être ensuite dévorer les pages manquantes..

Extrait 6
PIEGE

Chère lectrice, cher lecteur, voici l’extrait d’un roman approprié en cette nouvelle année scolaire qui traite du harcèlement… que nous devons absolument combattre !

L’été n’a pas été folichon, j’espère que vous avez pu vous régaler de lectures les jours les plus tristes… Je vous propose de partir à la rencontre de Baltasar pour vous faire prendre conscience d’un problème inacceptable qui peut malheureusement détruire.

Extrait : 6

Piégé

piege

(…)

Baltasar ne fut pas surpris de se faire happer
par les Crétins à peine eut-il franchi la grille. Le
Grand Débraillé le conduisit fermement, mais
sans brusquerie (ils passaient presque pour de
bons camarades !) au fond d’une petite impasse,
et l’accula contre une porte de garage.
L’adolescent n’émit aucune protestation ni la
volonté de se dégager ou de fuir. À quoi cela
aurait-il servi ? Il ne faisait pas le poids. En
même temps, il se demandait de quoi il pouvait
bien avoir peur en freinant son envie de protester.
De se faire dérouiller ?
Oui, pensa-t-il piteusement, pas très fier de
lui.
Il n’était pas fort, ni physiquement ni
mentalement, alors il attendait l’orage, victime
presque consentante.
— Bien, t’es intelligent, binoclard, railla le
Grand Débraillé.
— Parce que tu me laisses le choix, peut-être ?
grinça Baltasar.
Par contre, il avait le verbe courageux, enseignement de sa mère, ce qui lui donnait l’impression de se défendre un minimum et de ne pas être
qu’un pantin entre les mains de ses bourreaux.
Dire qu’il pensait avoir échappé à ce genre de
tourments ! À y réfléchir, il aurait préféré rester
dans son ancien collège, sa condition y avait été
bien meilleure, tout compte fait.
— Le nain n’a pas froid aux yeux ! lança le
chef à ses Crétins, qui ricanèrent.
De nouveau très sérieux, il reporta son attention sur sa victime.
— Ce ton te vaut une prolongation de peine.
À partir de lundi, tu me donneras ton dessert
pendant deux semaines.
L’adolescent faillit exploser d’un rire nerveux.
Il s’était attendu à bien pire ! Il ravala sa réflexion et se résigna d’un simple hochement de tête. Le Grand Débraillé s’écarta et, d’un
large moulinet de bras, l’invita à déguerpir.
Baltasar saisit l’occasion sans aucune hésitation et
courut aussi vite qu’il le put pour rejoindre la rue animée du collège.
Une fois qu’il se fut fondu dans la masse
d’élèves attroupés sur le trottoir, il jeta un œil
par-dessus son épaule et soupira, soulagé, en
constatant que personne ne l’avait suivi.
Malheureusement, il avait raté son bus. Il
grimaça à l’idée de rentrer à pied.
— On fait le chemin ensemble ?
Baltasar se retourna, le cœur battant, et plongea
un regard de surprise dans celui chaleureux de
Marguerite. À elle seule, elle chassait toute la
grisaille alentour avec ce sourire radieux qui
illuminait son visage.
— Comment sais-tu que nous prenons la
même route ? s’étonna-t-il.
Mais pourquoi fallait-il toujours qu’il pose
des questions ? Il ne pouvait pas agir impulsivement, pour une fois ?
— Parce que, ce matin, je t’ai vu sortir de
l’immeuble numéro 15 de la rue Aristide-Briand.
C’est bien là que tu habites, non ?
— Euh… oui…
Ce n’était pas le moment de bafouiller, mais
il était tellement surpris et heureux de savoir que
Marguerite l’avait déjà remarqué avant même
qu’ils ne se parlent.
— On vit dans la même rue. Moi, c’est au 51.
— Je ne t’ai jamais vu dans le bus…
C’était quoi, cette méfiance à deux balles ?
— Parce que je préfère marcher et respirer à
l’air libre, expliqua patiemment Marguerite.
Elle replaça une mèche derrière son oreille
droite et fit un clin d’œil.
— Tu ne le dis à personne, mais j’ai horreur
des lieux confinés et de la foule.
— Et en hiver ou quand il pleut ?
— Ben quoi quand il pleut ? On n’est pas en
sucre, répliqua-t-elle d’un air malicieux. Et
j’adore le froid mordant des tout premiers mois
de l’année. Cela me grise.
Baltasar sourit à son tour. Il ne remarqua pas
le voile fugace qui avait assombri, juste le temps
d’un battement de cils, la gaieté de Marguerite.
Il se sentait détendu et heureux de ne pas subir
moqueries et railleries habituelles.
— Bon, on y va ? invita l’adolescente après
avoir emprisonné sa chevelure dans un élastique
rouge vif.
Elle réajusta la sangle du sac qui pendait à
son épaule et s’élança d’un pas souple, sans
attendre la réponse. Baltasar lui emboîta le pas.
C’était la première fois qu’il côtoyait une fille, et
il profita de ce sentiment inconnu qu’est celui
de la compagnie. Une violente vérité lui vrilla
l’estomac. La Solitude, celle qu’il croyait être
son Amie, n’avait été qu’un masque hypocrite,
et, aujourd’hui, ce masque volait en éclat devant
le sourire de Marguerite.

(…)