« Pas d’auteurs, pas de livres », la pétition

Chère lectrice, Cher lecteur,

Oui, j’en ai conscience, le texte ci-dessous est un peu long, mais si vous visitez mon site, vous aimez lire 😉 
Alors merci de prendre un peu de votre temps pour aller jusqu’au bout afin de comprendre les enjeux du travail d’un auteur (surtout de littérature de jeunesse), et de la précarité dans laquelle il/elle se trouve bien que l’industrie du livre se porte bien. Nous, les oubliés du gouvernement, un comble quand on sait l’importance de la lecture et de la culture du livre auprès de nos chères têtes blondes, brunes ou rousses :

« Les réformes sociales et fiscales envisagées par le gouvernement vont placer les auteurs du livre dans une situation d’extrême fragilité. 
Nous, les auteurs de textes et d’images, sommes à l’origine de la vitalité et de la réussite de l’une des premières industries culturelles en France. 
Nous sommes encensés quand il s’agit de se féliciter, ici ou ailleurs, de la richesse et de la diversité de la création éditoriale française, mais nous redevenons quantité négligeable dès lors qu’il s’agit de questions économiques ou sociales. Trop peu nombreux, trop singuliers, pas assez bruyants peut-être pour que le Gouvernement entende nos doléances et daigne enfin s’occuper de nous. 
Contrairement à l’engagement pris, et dans un contexte devenu particulièrement difficile pour les auteurs ces dernières années (41% des auteurs considérés comme professionnels gagnent aujourd’hui moins que le SMIC), un bouleversement complet de notre régime social et fiscal se prépare sans que les auteurs et leurs représentants soient consultés. 
Le sentiment qui prévaut est que le gouvernement ne sait pas comment appréhender le cas spécifique des auteurs du livre. S’agissant du ministère des Affaires sociales et de celui des comptes publics, qui ignorent totalement nos réalités et nos spécificités, on peut même affirmer qu’ils s’y refusent. 
Lors de la hausse de la CSG au 1er janvier 2018, le gouvernement avait en effet simplement oublié les créateurs dans la réflexion sur le dispositif de compensation envisagé, sans même imaginer qu’ils devaient pouvoir bénéficier, comme les salariés, d’un gain de pouvoir d’achat. 
Les auteurs n’acceptent pas d’être laissés pour compte au moment où le gouvernement confirme la mise en œuvre de nouvelles réformes importantes au 1er janvier 2019 : compensation de la CSG, réforme du régime social des auteurs, réformes des régimes de retraite, circulaire sur les revenus artistiques, retenue à la source de l’impôt sur le revenu, réforme de la formation professionnelle… 
En dépit d’une réelle prise de conscience du ministère de la Culture, personne au gouvernement n’est en charge d’anticiper et donc d’adapter les effets de ces réformes pour les auteurs. 
Les auteurs du livre ne sont pas des actifs comme les autres, notamment en raison de la périodicité de leur rémunération : une seule fois par an en moyenne, trois à six mois après l’arrêté des comptes des éditeurs. De cette situation imposée découlent de nombreuses contraintes qui doivent être prises en compte par les pouvoirs publics. 
Nous, auteurs, avons, il est vrai, choisi un métier marqué du principe d’incertitude. Incertitude de la prochaine idée, incertitude de ce que sera demain, incertitude de l’échec ou du succès d’un livre. C’est un choix que nous assumons pleinement. Mais aujourd’hui, l’incertitude pour les auteurs devient la certitude du pire. 
À l’heure où la création est portée en étendard national, où la lecture et l’éducation artistique et culturelle sont des priorités politiques, comment le Gouvernement peut-il laisser les auteurs du livre dans une situation d’extrême gravité, sans que nos spécificités et celles du monde du livre soient prises en considération ? 
Nous demandons une concertation et une réflexion profonde et commune autour de notre régime social, qu’il est vital d’enfin renforcer et non de détruire réforme après réforme.

Nous demandons au gouvernement d’agir avec justice, dans le respect des auteurs. La situation est d’une urgence absolue. »

Signez la pétition ici 

Décès d’un survivant que je pensais immortel…

Stephen Hawking nous a quittés, à l’âge de 76 ans alors que les médecins lui avaient annoncé son proche décès à l’âge de 21 ans.

Atteint d’une maladie neuromusculaire foudroyante, il a bravé les pronostics et est devenu un mystère pour la médecine.

« Mes espoirs ont été réduits à zéro quand j’avais 21 ans. Tout ce qui est arrivé depuis n’est que du bonus », déclarait-il au New York Times en 2004, en faisant référence à sa maladie.

Je ne peux que vous conseiller ce film : The theory of everything. Il narre la vie du physicien et cosmologiste Stephen Hawking, en particulier sa jeunesse. Il s’agit ici de l’adaptation par Anthony McCarten des mémoires Travelling to Infinity: My Life with Stephen écrites en 2008 par la première femme de Hawking, Jane Wilde.

Un homme brillant, un scientifique extraordinaire, prisonnier de son corps, mais plus que jamais vivant grâce à son cerveau intact. Ce dernier lien qui nous raccroche à la vie et au monde des valides.

Reposez en paix, cher Monsieur Hawking, nous ne vous oublierons.

En 2014, le Prix des Ados de Deauville a primé :

2014 > Prix du Festival Livres & Musiques de Deauville

Si vous avez la musique dans les tripes et le CŒUR, ce roman est pour vous.

 

A l’occasion des dix ans du prix, les anciens lauréats ont été mis à l’honneur.

« Nathalie Le Gendre est la lauréate du Prix des Ados 2014, pour son roman Écoute battre mon coeur. Pour fêter les 10 ans du prix, elle a répondu aux questions concoctées par Tom et Mahora, du lycée Maurois de Deauville ! »

Je vous livre ici le début de cette interview :

L’ado qui sommeille en vous !

Quel ado étiez-vous ?
Ayant beaucoup de responsabilités pour mon âge, j’étais un peu renfermée, sauvage et éprise de l’océan.

Quel genre de musique écoutiez-vous ? vos goûts ont-ils évolué ?
J’écoutais du rock et du hard rock. Oui, mes goûts ont évolué et heureusement ! Je suis aujourd’hui très éclectique en matière d’art, j’aime goûter à tout, à partir du moment où cela me fait vibrer. Mais j’apprécie toujours autant le métal et le rock.

Quel genre de lecteur étiez-vous ? Quel était votre endroit favori pour lire ?
Je lisais ce qui me tombait sous la main. À mon époque, nous n’avions pas toute la richesse actuelle que donne la littérature de jeunesse. Ma chambre était mon repère, mon cocon.

Pour lire la suite, je vous invite à vous rendre sur la page du Prix des Ados de Deauville.

Chère lectrice, cher lecteur, je vous dis à très bientôt… pour la sortie très proche de mon roman suspense-historique !

Vous assistez à une avancée unique…

Après cinq jours de publications intensives sur les réseaux, le salon du livre de Paris a fini par entendre et comprendre la demande des auteurs. Et avec eux, celle de tous les lecteurs venus soutenir ceux qui font les livres. Les auteurs seront bien rémunérés pour leurs interventions, quelles qu’elles soient.

Pour en savoir plus, cliquez ici ou