Décès d’un survivant que je pensais immortel…

Stephen Hawking nous a quittés, à l’âge de 76 ans alors que les médecins lui avaient annoncé son proche décès à l’âge de 21 ans.

Atteint d’une maladie neuromusculaire foudroyante, il a bravé les pronostics et est devenu un mystère pour la médecine.

« Mes espoirs ont été réduits à zéro quand j’avais 21 ans. Tout ce qui est arrivé depuis n’est que du bonus », déclarait-il au New York Times en 2004, en faisant référence à sa maladie.

Je ne peux que vous conseiller ce film : The theory of everything. Il narre la vie du physicien et cosmologiste Stephen Hawking, en particulier sa jeunesse. Il s’agit ici de l’adaptation par Anthony McCarten des mémoires Travelling to Infinity: My Life with Stephen écrites en 2008 par la première femme de Hawking, Jane Wilde.

Un homme brillant, un scientifique extraordinaire, prisonnier de son corps, mais plus que jamais vivant grâce à son cerveau intact. Ce dernier lien qui nous raccroche à la vie et au monde des valides.

Reposez en paix, cher Monsieur Hawking, nous ne vous oublierons.

En 2014, le Prix des Ados de Deauville a primé :

2014 > Prix du Festival Livres & Musiques de Deauville

Si vous avez la musique dans les tripes et le CŒUR, ce roman est pour vous.

 

A l’occasion des dix ans du prix, les anciens lauréats ont été mis à l’honneur.

« Nathalie Le Gendre est la lauréate du Prix des Ados 2014, pour son roman Écoute battre mon coeur. Pour fêter les 10 ans du prix, elle a répondu aux questions concoctées par Tom et Mahora, du lycée Maurois de Deauville ! »

Je vous livre ici le début de cette interview :

L’ado qui sommeille en vous !

Quel ado étiez-vous ?
Ayant beaucoup de responsabilités pour mon âge, j’étais un peu renfermée, sauvage et éprise de l’océan.

Quel genre de musique écoutiez-vous ? vos goûts ont-ils évolué ?
J’écoutais du rock et du hard rock. Oui, mes goûts ont évolué et heureusement ! Je suis aujourd’hui très éclectique en matière d’art, j’aime goûter à tout, à partir du moment où cela me fait vibrer. Mais j’apprécie toujours autant le métal et le rock.

Quel genre de lecteur étiez-vous ? Quel était votre endroit favori pour lire ?
Je lisais ce qui me tombait sous la main. À mon époque, nous n’avions pas toute la richesse actuelle que donne la littérature de jeunesse. Ma chambre était mon repère, mon cocon.

Pour lire la suite, je vous invite à vous rendre sur la page du Prix des Ados de Deauville.

Chère lectrice, cher lecteur, je vous dis à très bientôt… pour la sortie très proche de mon roman suspense-historique !

Vous assistez à une avancée unique…

Après cinq jours de publications intensives sur les réseaux, le salon du livre de Paris a fini par entendre et comprendre la demande des auteurs. Et avec eux, celle de tous les lecteurs venus soutenir ceux qui font les livres. Les auteurs seront bien rémunérés pour leurs interventions, quelles qu’elles soient.

Pour en savoir plus, cliquez ici ou

 

 

 

 

LIVRE PARIS : AVEUGLE ET SOURD AU ROYAUME DES LIVRES !

Communiqué de la Charte des Auteurs et Illustrateurs Jeunesse

Malgré l’engagement pris auprès de la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse par Pierre Dutilleul, directeur du Syndicat nationale de l’édition (SNE), la semaine dernière, Livre Paris fait maintenant marche arrière. Le communiqué publié sur le site du SNE, en toute discrétion, annonce que les auteurs ne seront finalement rémunérés que pour les ateliers ou autres formats singuliers. Des auteurs jeunesse ayant entre temps demandé leur rémunération pour des interventions et tables rondes se sont vus éconduits.

En réaction, les réseaux sociaux se sont déchaînés tout le week-end et le #PAYETONAUTEUR, relayé par la Charte, le SNAC BD (Syndicat des auteurs de BD) et les grands influenceurs du monde du livre (en particulier les booktubeuses @NiNeGorman et @Bulledop) a embrasé Twitter.

Certains auteurs tels que Olivier Gay, Stéphane Servant ou Nine Gorman ont d’ores et déjà annoncé annuler leur venue et leurs interventions, si le refus de rémunérer les auteurs persistait.

Livre Paris, « le plus grand événement du livre en France », salon du SNE, syndicat composé donc de plus de 600 éditeurs, refuse de rémunérer les auteurs pour les plateaux, rencontres et interventions. L’argument renvoyé aux auteurs est qu’ils viennent y faire leur « promotion ». Ce terme de « promotion » est un glissement sémantique recouvrant en réalité ce qui relève de l’animation et de la médiation culturelle dans la sphère sociale, au titre d’un savoir-faire créatif. Il n’est même pas question des dédicaces.

L’auteur de BD Boulet tweete en retour : « On paye les locaux, on paye les gens qui apportent les cartons de livres, les libraires vendent des livres et paient leurs employés, les éditeurs paient les gens qu’ils envoient, le personnel de sécurité est payé, le personnel d’entretien aussi… »
Alors, tous payés, sauf les auteurs ?
L’autrice Sophie Dieuaide rebondit : « Pendant un salon, même les plantes vertes sont louées, pourtant ça ne prépare pas à mort ses conférences, une plante verte… »

La polémique intervient alors que le Centre national du Livre (CNL) a impulsé une réforme fondamentale pour les auteurs : les organisateurs de manifestations soutenues par le CNL doivent rémunérer les auteurs qui participent à des rencontres. La grille tarifaire vient justement de s’aligner sur les tarifs de la Charte.
La question se pose donc : quelle position tiendra le CNL ?

La Charte a transmis au SNE son indignation qu’un événement aussi symbolique et médiatique que Livre Paris puisse se permettre de refuser la rémunération des auteurs, sous prétexte de leur donner de la « visibilité ». Un événement dont l’entrée, rappelons-le, est payante – 29 € le pass Grand Lecteur. Le SNAC BD se joint à la Charte de tout son poids pour manifester sa révolte.

Alors que les auteurs vivent une très grande période d’incertitude sur les réformes sociales à venir, où leur rémunération baisse, alors même qu’ils sont les grands lésés de la réforme CSG, dont la compensation a été annoncée mais toujours pas effective, cela envoie un signal déconcertant.

Les auteurs disent non au travail gratuit. Préparer un atelier, parler de son œuvre, de son travail, se déplacer, échanger, animer, est un travail lié à leurs œuvres.

Qui les lecteurs viennent-ils voir à Livre Paris ? Les auteurs. Pas de simples livres déposés sur une table.

Ami(e)s libraires, documentalistes, professeurs, bibliothécaires, organisateurs de manifestations littéraires et/ou de Prix Littéraires…

Je ne me déplace presque plus, pour cause, je suis atteinte d’une maladie très rare qui m’oblige à utiliser un fauteuil roulant.

Toutefois, j’accepte certaines invitations, du moment qu’elles ne soient pas trop loin de mon domicile et sous certaines conditions. N’hésitez pas à me contacter pour en savoir plus.
IMPORTANT : pensez à vérifier que les établissements (scolaires, lieux où se déroule le salon/festival, médiathèques…) soient totalement accessibles (et je ne parle pas d’une accessibilité vue par des… valides !).

Savez-vous que la Charte des Auteurs et Illustrateurs de Jeunesse a validé, il y a quelques années déjà, les e.Rencontres ? Des rencontres virtuelles, via Skype par exemple, rémunérées au tarif de la Charte ; procédé qui permet de faire intervenir un auteur/illustrateur qui ne peut se déplacer (pour diverses raisons). Il y a un avantage financier intéressant pour vous : le déplacement, les repas et l’hébergement n’imputent plus votre budget !

Evidemment, pour que la rencontre se passe dans de bonnes conditions, il faut qu’elle soit bien préparée en amont. J’ai testé à plusieurs reprises et ce fut une vraie réussite, pour le plus grand bonheur des jeunes lecteurs et du mien !

A bientôt !

Qui se souvient ?

En 2005, paraissait AUTOMATES (ed. Mango ; coll. Autres Mondes), un roman d’anticipation qui peint un monde où la femme n’a pas vraiment sa place, un grand retour en arrière déstabilisant. Un roman où une jeune fille ne rêve que d’une chose : participer à des courses moto, vivre librement comme un… garçon ! Un monde où la manipulation de l’être humain est de mise pour des performances augmentées.

Ce roman a été récompensé plusieurs fois, dont le prix Ados de la ville de Rennes en 2007, et qui a reçu le label ISIDOR, label qui met en valeur les meilleurs livres abordant des thèmes altersexuels.

BONNE NOUVELLE !

Ce roman sera réédité à l’été 2018 aux éditions Calstelmore en format poche.

D’ores et déjà, je partage avec vous le projet de la nouvelle couverture qui remplacera la sublime peinture réalisée par Manchu à l’époque de la collection Autres Mondes.

Edition 2005

 

 

 

 

 

 

 

Edition 2018